Le Grand 8 et LaPéniche s’associent pour vous proposer deux groupes qui flirtent avec l’expérimental. 

Why the Eye, un quatuor masqué formé à Bruxelles en 2013 autour d’instruments créés par DjP. Le quatuor aux masques étranges et poilus délivre une musique hypnotique et brute qu’ils qualifient de "Techno Préhistorique". Leur décoction tribale-noisy-expérimentale ébranle les corps en transe. Résultat low-fi et velu garanti ! Les teintes particulières des instruments faits maison et les rythmes obsédants joués sans programmations emmènent le public dans une expérience sauvage et organique. Ils reviennent en force avec un nouvel album “inspirex” sur le label Exag Records en septembre. Ce nouveau scud a été mixé et magnifié par Jean Lamoot (Alain Bashung, Brigitte Fontaine, Dominique A…).

Post Scriptum de Marion Schrotzenberger, directrice artistique du Grand 8 :
"Chaussez vos plus beaux souliers, ce quatuor masqué a le don pour faire danser les gens, même les plus timides ou les plus réticents. De leurs instruments hybrides sort une musique poétique et joyeusement sauvage. Le dance floor vous attend !"

Ce qui est expérimenté en première partie de concert, est une forme sonore qui vous embrasse avec le plat de la main. Matsutake est le fruit d’une collaboration entre le producteur Jérémy Vieille et le saxophoniste Côme Rothé. Leur exploration de nouvelles esthétiques à la croisée du jazz et des musiques électroniques est leur création la plus radicale et la plus aboutie : elle prend la forme d’un quartet forgé pour la scène proposant un jazz apocalyptique puisant à la fois dans le post rock, l’ambient et la musique club.
Mais ne cherchez pas qui porte le chapeau sous ce nom de champignon : Matsutake a la corolle collective. Sa musique se compose et recompose à plusieurs. On pose les bases, on jamme dessus et on avise ensuite. Prenez la moitié du quartet. Soit deux-tiers du Zerolex trio. Côme Rothé et Jérémy Vieille en ont rapporté cette façon organique et sensitive de composer les ambiances comme les mélodies. Mais là, les deux comparses flirtent bon teint avec l’ambient et l’expérimental. Anthony Pergaud, à la basse (Ici dix-sept), et Paul L'Hôte à la batterie (Osmosis) manigancent ce qu’il faut de cadre pour que le son du 4-pack avance sans trembler.

Ces 2 concerts sont programmés dans le cadre du festival  "Ondes croisées", musique électroacoustique et arts sonores en partenariat avec la compagnie Alcôme | programme à venir

LA PRESSE PARLE DE MATSUTAKE

FIP, émission Club Jazzafip (2023) : « Un ambitieux projet […] Il y a les sons organiques et industriels de ce que pourrait être une forge […] Une vraie ambition musicale avec un projet qui s’inscrit dans un territoire et le met en valeur ».

PointBreak, Ok Podium (2023) : « Un disque de musique et de matières, donc. [...] Le son du sax qui louche moins vers le chrome ou l’alu que vers l’acier. Solos et thèmes impeccables, ébardés mais avec un souffle robuste.[…] Ce disque est un disque de lettrés, mais urgent et brut pourtant. Bien moins clinquant que le jazz funk qui truste les scène émergentes, bien plus honnête et vrai dans sa facture comme dans son attitude. Fabriqué avec passion, et à la main. Armée comme du béton. »

Scratched vinyl (2023) : « Matsusake have thrown the rule book out the window with their compositions, bringing together classical, jazz, ambient, post rock, hip hop, and experimental electronic music and crafted a sound that is entirely their own. It’s a big musical statement that takes you on quite the adventure from start to finish. 9/10 ».