Il fait nuit, la lune brille, les flots montent. Un homme échoué sur une plage se réveille sans savoir pourquoi ni comment ni où il se trouve précisément. Il croit savoir qui il est, mais rien n’est moins sûr. Sa seule certitude : la femme qu’il aime a disparu, perdue dans un silence absolu, insoutenable. De flashbacks en hallucinations, de fausses pistes en traces laissées jusque dans sa chair, notre homme part à la recherche des raisons de cette disparition et des causes de son amnésie.

Ma chair s’inspire librement du mythe d’Orphée et Eurydice pour interroger le regard dans le lien amoureux et distille des clins d’œil au film Memento de Christopher Nolan pour naviguer dans les eaux troubles de l’oubli, avec tendresse et humour.

Post Scriptum de Marion Schrotzenberger, directrice artistique du Grand 8 :
"Parelle Gervasoni est venue me présenter son travail. Face à moi j'avais deux yeux bleus perçants et déterminés qui m'expliquaient que le théâtre qu'elle inventait avait pour but de mettre en scène les mots d'aujourd'hui. Venez les écouter ses mots, venez les regarder, ils nous disent et nous montrent la mémoire et l'oubli à travers un homme perdu à la recherche de sa femme disparue."